Un accord... ( PV Lynias)

HJ : Lynias s'écrit pas Linias

Lynias était dans la ville. Comme chaque année, elle passait dans son village natal pour revoir ses parents et son frère. Prendre des nouvelles, mais aussi en donner. Avant cela, elle passait à Fuyinn, grande ville et capitale qui siégeait devant les montagnes. L'endroit idéal pour reprendre des forces avant de s'attaquer à l'escalade des montagnes. Elle marchait donc, sans but précis, à travers les ruelles et places. Lorsqu'elle repris ses esprit, elle se trouvait devant le grande porte. Derrière elle, au loin, un homme et une armée. Le chef parlait d'une voix forte et claire... Vaincue par sa curiosité, Lynias s'approcha.

Il n'y avait pas d'erreur, l'homme était un chef de guerre, et les troupes en aval étaient bien une armée. * J'ignorais que Fuyinn étaient en guerre *. Elle écouta le discour du commandant. Quand elle vit qu'il se retournait, seul, vers la ville, elle se dit qu'elle ferait mieux de vite filler; elle se dirigea alors en silence vers la salle du conseil. Elle n'était pas très appréciée là-bas mais, même si elle n'avait jamais accomplit des choses extraordinnaires, elle n'avait jamais hésitée à donner sa voix au peuple, parlé de la part des habitants de Fuyinn. Le conseil avait été obligé à l'accepter comme alliée.
Elle entra dans la pièce et marcha vers un groupe de dirigeants.

" Vous avez vu l'armée qui se tient devant nos murs ?! Qui est-ce ? "
" Cela te dépasse, mon enfant, repart donc jouer avec les gens de ton âge. "

Lynias, sachant qu'elle devait du respect à ces gens agés, se retourna sans broncher. * Il faudra mener l'enquette seule...* Elle repartit donc en ville, sachant que leur chef était partit se promener. Elle le chercha donc, le trouva vite. Elle le suivit, déboucha sur la rue, à moins de dix mètres devant lui. Elle lui fit un clin d'oeil et partit en avant. Sa longue cape grise recouvrait tout son corps, aucune chance qu'il voit son armure (aussi minimale soit-elle). Ses cheveux recouvraient ses épaules jusqu'au bas du dos, blonds et soyeux. Résistera-t-il à son charme ? La réponse état pourtant logique...

Lynias jetta encre un discret coup d'oeil en arrière. Hum... son corps avait bien jouer son rôle. * Ca à ses avantages. * Pensa-t-elle. Ne restes plus qu'a jouer son rôle, elle aussi...
Elle tourna dans une ruelle étroite, jetta un regard inquiet derrière elle. Elle accelera le pas, encore et encore, puis se mit à courir lentement. Oui, une jeune demoiselle du village n'est pas une super strinteuse... enfin pas la fille qu'elle jouait.
Elle regarda encore en arrière et pendant qu'il l'interpelait, elle le regarda, tout en continuant d'avancer... fonça droit dans le mur. Bien sûr, elle savait que c'était un cul-de-sac, même si elle n'avait pas calculé que le mur était si proche, elle se frota l'épaule et le regarda les yeux implorant. Ca ne rendait son jeu que plus convainquant.
Oh, elle ne lui ferait pas de mal - elle était contiente qu'il n'était pas chef de guerre pour dire - mais elle voulait des réponses. Des réponses que personne ne l'empècherait d'avoir.

Elle se laissa tomber au sol et se recroquilla contre le mur.

" Me... me faites pas de mal... " Dit-elle d'une voix tremblante.

Contrairement à ce qu'elle l'aurait cru, il se sentait vraiment concerné. Impressionnant, un chef de guerre avec des sentiments... Malgré tout, elle ne voyait que sont uniforme.
Il s'approcha maladroitement, lui avoua qu'il ne la comprenait pas. Il fallait faire durer le suspense, lui faire croire qu'elle avait vraiment peur de lui adresser la parole. Elle se recrocuia encore contre le mur. Quand il lui demanda son nom - romantiquement, il faut l'avouer - elle parla d'une petite voix.

" Lynias... mon nom est Lynias Grace... "

Sa voix tremblait, plus qu'elle ne l'aurait souhaiter. Elle ferma les yeux, il ne fallait pas qu'elle devienne le personnage, il ne fallait pas qu'elle aille trop loin ! Elle devait savoir ce qu'elle était venue apprendre puis partir. Elle l'observait; il la dévorait du regard. Elle ne put s'empécher d'être sérieusement surprise; n'importe quel autre homme - en dehors du clan de la licorne - lui aurait sauté dessus sans réfléchir. Elle avait déjà eu beaucoup de problèmes. Un peu déboullonnée, elle eu juste le temps de reprendre ses esprits avant de répondre.

" C'est pas ce que dit Père. " Dit-elle d'une même petite voix. " Il dit que vous voulez tous nous tuer, déclarrer la guerre à notre clan. Il est mourrant et il en est fière, il dit qu'il préfèrerait mourir avant car vous allez tous nous tuer. "

* J'en ai peut être fait trop... * Bof, pas grave, ça n'en est que plus convainquant.

" Si ce n'est pas vrai, prouvez moi le contraire ! Dites-moi pourquoi vous êtes devant nos portes avec cette armée ! "

Contrairement à ce qu'elle aurais imaginé, il accepta de se débarrasser de son arme. Il appela son cheval et accrocha solidement son épée à la selle. Il lui chuchota quelques mots et caressa son encolure. Avant qu'il ne l'envoie partir, Lynias le retint.

" La forêt n'est point à côté. Allons-y a cheval, non ? "

Elle lui sourit et fit un clin d'oeil au cheval. Un simple clin d'oeil, histoire de mettre l'animal en confiance. Elle s'en approcha et flatta à son tour l'encolure. Elle sourit.

" Belle bête que vous avez là, vous avez de la chance. "

Il la questionna. N'avait-elle pas déjà demandé ?

" Je... J'aimerais savoir pourquoi vous êtes ici avec cette armée... Je ne suis pas chef de guerre, mais le premier rôle d'une armée est bel est bien de se battre, protéger ou assiéger. Or, vous dites venir en paix, avec deux mille hommes ? "

Le chef de l'armée monta sur son magnifique cheval et lui tendit la main. Après une fine hésitation, elle saisit la main de l'homme et se hissa sur le cheval avec une habitude sauvage. Elle se sentait bien à cheval, mieux encore qu'a terre. Elle pouvait passer une journée entière sur le dos de son étalon, dormir sur son dos le reste de la nuit, elle pourait être le lendemain aussi reposée que si elle avait dormit dans une auberge.
Elle était ainsi assise derrière la selle et hésitait à s'accrocher au guerrier. Elle n'en avait pas besoin, mais si elle voulait se faire passer pour une paysane, il n'y avait pas d'autre solution. Elle glissa un bras hésitant sur le ventre du guerrier et s'y retenu tant bien que mal.

" Alors dêpchons-nous dans la forêt. "

Le cheval s'avança et ils sortirent de la ville au pas. Lynias cacha tant bien que mal son visage des autres villageois. Heureusement, personne ne la reconnut (et si pas, ils respectaient son besoin d'être ignorée). Ils passèrent sous la porte nord de la ville et prirent la direction de la forêt. Elle jeta un coup d'oeil autour d'elle. Ils s'étaient assez éloignés de la ville, la forêt était maitenant devant l'horizon. On pouvait voir les premiers arbres à deux cent mètres, au pieds des montagnes. Bon, il était temps de se laisser aller. Elle commençait à sérieusement devenir louche en hésitant dans son rôle. Elle avait fait plus convainquant. Lynias retira sa main du ventre du guerrier et siffla... elle avait laissé son étalon aux portes de la ville, pour lui offrir un peu de repos et de liberté. C'était un cheval sauvage, lui aussi, mais lui, contrairement au nommé Enarion, était encore relativement jeune (4 ans environ) et n'avait jamais été dressé. Seuls quelques compromis avaient permis à Lynias de se lier une amitier avec lui. Quelques minutes passèrent en silence, quelques minutes pendant lesquelles Lynias guetta les allentours le sourire aux lèvres. Enfin, un bruit de galop se fit entendre et le voila arriver... Niagaro. C'était un étalon brun pâle, à la crignaire blonde. Il galopait ainsi à leur encontre. Contrairement à ce que je vous laisse imaginer, ce n'était pas le galop parfait que l'on rêve tous d'essayer un jour. C'était un galop puissant dans lequel Niagaro mettait tout son coeur en sautant, donnant quelques coups de sabot par-çi par-là...

Lynias le regarda s'approcher et lorsqu'il fut à quelques mètres d'eux, elle qui était en amazone, sauta à terre et dans son élant, resauta pour arriver sur le dos de son étalon. Ce dernier n'avait pas ralentit et avant de prendre trop d'avance, Lynias parvint à crier :

" Je vous conseille de suivre, si vous ne voulez pas me perdre ! "

Elle se pencha en avant, non pas pour faire accelerer son cheval, mais pour attraper les reines qu'elle avait plier autour de l'encolure. C'était ce qu'elle avait réussit à avoir de lui : elle pouvait lui mettre un licol (non un mort - barre en fer qu'on place dans la bouche du cheval pour permettre un meilleur contrôle) mais pas de selle. Elle profitait alors de l'épaisse corde qui lui servait de reine pour diriger Niagaro quand il faisait sa moue...

Lynias fut agréablement surprise que l'homme l'égale aussi rapidement en vitesse. Le seul effet que ça avait sur elle était que son sourire grandissant sur ses lèvres ne se faisait que plus radieux. Arrivés à l'orée de la forêt, elle fit ralentir Niagaro qui profitait pourtant bien de ce petit moment de symbiose avec sa cavalière. Il s'arrêta mine de rien.
Le chef descendit de cheval et lui tendit la main pour l'aider à descendre. Trop de bonne humeure pour se la jouer solitaire, elle accepta l'offre avec un sourire gracieux et passa une jambe au dessus de l'encolure pour atterir sur le sol avec souplesse. Après un bref signe de tête vers le galant, elle se tourna vers son cheval, chuchota quelques mots à son oreille et flata son encolure. Il était encore jeune, trop jeune pour avoir une endurance méritée. Il se fatiguait encore très vite même si il promêtait de beaux records. Il était assez mauvais perdant. L'étalon partit alors au pas, tête basse, cherchant déjà une herbe fraiche à brouter.

Lynias se retourna alors vers le guerrier.

" Plus que vous pouvez l'imaginer. " Dit-elle d'un ton mystérieux.

Elle s'avança dans la forêt et le questionna :

" Puis-je enfin être mise au courant de la raison de votre venue ? "

Lynias, aillant enfin ses explications, resta bouche bée. Elle avait déjà eu l’occation de rencontrer pas mal de personnes appartements au clan du Titre, et ses guerriers n’étaient que plus arogants, mais jamais elle n’avait vu un homme prêt à lui confier ce secret qui, sans doute, pouvait lui couter la colère de son Dieu, malgré même le fait que c’était une sage décision. Elle hocha la tête lorsqu’il lui demanda de garder le silence. Par contre, un sourire vint flotter sur son visage quand il lui dit qu’elle pouvait partir. Elle ignorait pourquoi mais elle n’en avait aucune envie. Elle voulait en savoir plus, même si il n’y avait peut être rien d’autre à apprendre de lui. Elle le jaugea du regard puis regarda derrière lui. Un petit rouge-gorge voletait d’arbre en arbre, hésitant. Elle laissa son sourire s’éclairsir et en se levant, dit :

" Que diriez-vous de marcher un peu… "

Elle sourit et continua :

" Je comprends que ce fut difficile à avouer, même si ce n'est pas un crime, pour quelqu'un de votre clan. Je suis sûre que ce que vous avez fait est juste. Je ne partirais pas maintenant, vous m'avez permis de soulager ma soif de savoir, je vous doit quelque chose. Ma curiosité peut se révéler comme une vrai maladie. " Ajouta-t-elle un peu plus bas.

Elle se tourna vers lui, derrière voletait toujours le petit oiseau. Elle tendit le bras et souffla un petit 'viens'. Comme ayant soudain trouvé un but pour son vol, il se précipita, en quelques battements d'ailes, vers la main de Lynias. Elle sourit et le carressa avec précautions tout en marchant.