Il ne viendra pas... (privé Boros)

Boros avait franchi le monde pour arriver jusqu'ici, pour voir son temple. Pas par pure vantardise mais juste comme ca. Une pêtite envie passagère de dieu capricieux. Alors il avait pris le chemin, preferant la voix des terres pour ne pas utiliser sa magie, il avait envie de voir du monde, son peuple son clan. Il passa dans les rues se voulant incognito, pourtant bien des femmes se detournait à son passage : il avait garder son apparence de blond qu'il avait utiliser pour éblouir une demoiselle. Celle-ci d'ailleurs devait se trouver bien seule dans son lit, mais elle le savait, toutes les femmes savent quand ce n'est qu'une petite aventure.

Il avait revetu son apparence de blond vénitien, les yeux verts persans et grands, se regard fascinant et orgueileux. Il n'y a pas plu orgueilleux et fier qu'un Dieu sur terre. Ses cheveux étaient colés a son visage par la pluie, accentuant ses traits fins et harmonieux, un vrai androgyne. Pourtant il était bien viril, son torse nu était musclée et scultural, son simple pagne sombre rehaussait sa blondeur et sa paleur. IL allait pied nu mais personne ne pouvait le prendre pour un pauvre, il était surprenant et impressionant. Il aimait cela, rouler un peu sur les muscles, faire le fier, montrer un exemple pour les enfants du clan des tigres. Lee tigres sont féroces mais ils sont de véritables beautés de la nature.

Puis il arriva au temple, il y entra. Aussitôt il vit une femme qui lui plu, toute femme d'ailleurs lui plaisait du moment qu'elle avait du temperament et un physique avantageux. De plus c'était une guerrière, il voulait en faire son diner .... celle-ci semblait attendre, determinée. Il decida de jouer un peu. silencieux il arriva par l'arrière de la femme et d'un coup il posa ses mains sur ses cotes et serra doucement en murmurant à la femme

"Bouhh"

Un sursaut, la femme était surprise, ell ne se maitrisai pas tant que sa pour une guerrière, ou ... trop car lui aurait déjà tuer, mais c'est vrai qu'il preferait agir avant de reflechir. Il était trop téméraire pour attendre, un dieu n'aime pas le temps, l'intensité des secondes, mieu vaut agir.

La guerrière n'était pas sauvage, c'était le moins que l'on puisse dire, elle se laissait prendre comme cela de parfait inconnu, mais peut-être n'attendait-elle que sa. Les tigresses d'habitude était bien plus agressive ! La femme faisait déjà la belle, clignait des yeux et par quelques minuscules deplacements inconscient essayait de paraitre au mieu. Cela fit sourire Boros.

*Une belle proie*

Le dieu considérait chaque femme comme une déesse, comme un rien, comme un tout. Mais aussi comme un proie, et il jouait avec elle au jeu de l'amour bien plus cruel que le jeu de la mort, bien moins profond, juste des mots subtils, des sourires glissés à la seconde même, quelques regards et la voila sous son charme. Bien des femmes lui avaient resisté mais peu très longtemps. Il était un dieu prédateur et rien ne lui opposait résistance.

" Peut-être un prêtre, un dieu ou un simple homme, que sais-je ? Faut-il être tout puissant pour avoir le droit et l'immense plaisir d'être audacieux. Tu peux m'appeler Noman. Et quel est ton doux nom jolie demoiselle ?"

Noman, il adorait ce nom, il adorait l'homme qui l'avait porter. L'homme qui avait su voir un Dieu en lui mais qui avait tue son savoir, l'homme qui l'avait traité comme un égal et l'avait défié alors qu'il avait un couteau sur la gorge. L'homme qui l'avait battu et qui avait été son seul ami. La seule personne qui avait compté pour lui avant que la foudre le brule, et que son frère se venge. la guerre des dieux s'était étendu sur les hommes, sur un homme en particulier. Ce nom, Noman était pour boros bien plus qu'un nom ....

Lynias écouta les paroles pleins de sagesse de l'homme nommé Noman. Elle appécia imédiatement la poésie de ces mots et répondit en chuchotant encore :

" Ceux qui me connaissent m'appellent Lynias, les autres m'évitent. "

Elle laissa échaper un petit ricanement et se retourna soudain. En ce geste, elle avait réussit à se décoller un peu de l'homme discrètement. Le changement était pas remarcable, mais il suffisait à mettre Lyn' à l'aise. Elle qui voyageait souvent, elle qui avait des amis dans le monde entier, elle n'avait pas vraiment de proches en dehors du noyau famillial, celui qu'elle n'allait visiter qu'une fois par année. Etre ainsi collé à un inconnu la mêtait un peu mal à l'aise, ce qui lui avait valu le sursaut de tout à l'heure. Elle arrivait, à l'habitude, à le cacher normalement. Maintenant face à lui, elle le jaugea du regard. L'expression 'beau comme un dieu' lui allait à merveille. Elle avait rarement rencontré un humain au corps aussi harmonieux et attirant. Etant fidèle à elle même, elle savait se retenir de faire ce genre d'erreur.

" Voudriez-vous me connaître plus, Noman ? "

Elle frotta sa cape pour vérifier qu'elle cache bien sa taille et lentement, sa main passa vers le pommeau de l'épée. Aucune chance qu'il le sente, elle y avait pensé, et qu'il le voie était tout aussi impenssable. Peut être le devinera-t-il ?

"Vous connaître un peu plus, peut-être ... SUrement."

Il lui fit un grand sourire. La main de l'homme se detacha de la taille féminine pour aussitôt vagabonder sous la cape de la femme. Le dieu la devorait des yeux l'empechant de faire le moindre geste. Il posa doucement la main sur celle de la femme, sur le pommeau de l'épée.

"Cela implique peut-être un petit jeu de seduction surement"

Noman se recula soudain, pris la pose et sourit de nouveau. Fier et simple, il defiait la femme dans son propre temple, pauvre humaine qui se retrouverait bien vite sans ressource. mais le dieu préférait déjà, un peu de piquant dans une séduction, ce serais plus drole.

"Donc voyons ce que les ravages d'une beauté peux faire quand on la provoque, Aux armes."

Il attendit patiament qu'il l'attaque, immobile, silencieux, tableau séduisant du guerrier inconnu. Il était sans autre arme que son corps et pouvait paraitre faible, d'un regard expérimenté du guerrier encore disciple. Mais dans les yeux d'un maître il était l'image même d'un dieu de la guerre. Son sourire et sa posture n'étaient pas agressifs, mais il en sortait une aura étrange, impressionante et fascinante. Il attendait avec impatience le combat ....

Lynias laissa un sourire sournois perser ses lèvres quand il répondit. Elle n'avait pas bougé d'un pouce qu'il glissait déjà sa main sous la cape. Elle s'arrêta de respirer. Pas par peur, ni par inquétude, juste car elle se sentait soudain très proche de Noman. Yeux dans les yeux, elle le laissa faire sans bouger, il posa sa main sur la sienne, serra un coup, puis relacha, recula et... la provoqua en duel. Il était a mains nues, sur de lui, il attendait, immobile. Sans hésiter, elle sut qu'il attendait qu'elle dégaine son épée. C'est ce qu'elle fit. Il l'attendait, elle le regarda. Non, elle n'hésitait pas, elle attendait. Aurait-il encore une remarque à faire ? non... et bien.
Elle laissa tomber l'épée et s'avança d'un pas. Ca l'arrangeait en partie car elle se débrouillait beaucoup mieux à mains nues.

" ... Aux poings... " Dit-elle en souriant. Elle leva le menton et se reprit en main. " C'est quand vous voulez. "

Elle avait l'habitude des combats à mains nues et était d'une grande agilitée quand il s'agissait de ça.

Le dieu regardait l'humaine en souriant, très sur de lui. Comment ne pas l'être ? Il avait bien plus que des années d'exercices, bien plus que de la force, de la rapidité et de l'agilité. Mais il voulait quand même se montrer sous un aspect humain car il aimait cet apparence et voulait la garder un peu plus que quelques jours. Mais aspect humain, ne rime pas avec faible, il voulait se montrer parfait agile et rapide. Il imaginait déjà que la mortelle allait le prendre pour un homme et se croire une chance de reussir. Il souriait joyeux de mentir, un brin de fourberie dans un esprit de titan ...

" Ne me vouvoiement pas, sa vieillis et nous sommes déjà intime."

Tout en sourire et en séduction. Mais le dieu avait envie de jouer, alors il fit un pas en avant vers la droite puis avanca sa main, il ne voulait pas blesser ni même faire mal à la femme, il n'était pas de ses hommes qui aiment les bleus, il voulait juste la toucher, être provocateur. Sa vitesse était humaine, rapide mais humaine et toute en souplesse, un pas léger aérien.

Le dieu voulait plus d'intimité, l'endroit etait lumineux grace a des bougies et de nombreux feux. le dieu doucement pour pas que cela ne se voie les affaiblis, doucemnt très doucvement, profitant que la femme était sur ses positions d'attaque.

Lynias leva le menton et fit elle aussi un pas vers la droite. Elle le fixait droit dans les yeux. Peut être croyait-elle pouvoir le poignarder ? C'est sans doute ce qu'elle voulait faire. Elle s'était soudain rendu compte qu'elle était entrain de dueler avec un homme dont elle ignorait tout, mise à part le nom. Il l'avait provoqué par le simple fait d'avoir touché son épée, ce qui était en effet un geste déplacé. Ce... Noman dégageait un aura différent de celui des autres humains. Sa démarche était sûre, ses gestes calculés, ses paroles autoritaires tout en restant douces... Il dégageait un aura divin. Malgré tout, loin d'elle l'idée à pouvoir le comparer à un Dieu, pas encore.

" Pourquoi n'attaquez-vous pas ? Vous m'avez provoqué en duel, j'accepte. Mais je n'attaquerais pas première, je n'ai encore aucune raison de vous tuer. "

Paroles vites dites. A la voir, si sûre et si belle, on est vite dupé. Elle se doutait bien qu'elle n'aurait aucune chance au combat, mais elle n'aura pas difficile à s'enfuir en cas de problème.

Le dieu s'enervait intérieurement, la femme se faisait lucide et detestable à la fois, il décida donc de jouer plus fermement. Sans même, penser à repondre à la question, cela ne l'interessait pas, il se déplaca vite et passa derrière la femme, avant de donner du bras un coup sur les deux jambes, vers les mollets. La femme ne pouvaiot que s'écrouler.

Le dieu était fatigué, fatigué des dieux trop sur les mots et pas assez à l'instinc, fatigué des humains trop lents, qui ne pouvait que cherchr, pas assez sur la beauté et le silence. Des question, toujours des questions, ils voyaient en tout quelque chose de divin, obligeant le dieu à s'affaiblir à se laisser sous un aspect impitoyable. Le chat ne sait pas sa chance : la souris ne parle pas, il peut jouer tranquilement et l'aimer simplement. Boros voulait jouer avec la dame pas avec ses mots. Le dieu reviens devant la femme, attenuant son apparence, la rendant moins belle, degageant presque plus son aura, obsurcissant ses traits, doucement légèrement subtilement mais tout ceci le rendait bien moins dieu, plus homme.

"Maintenant vous avez une raison de me tuer, une raison de m'attaquer."

Une voix tranchante, grave et sans subtilité, le dieu voulait accéléré et arriver sur le combat, puis après se faire la dame, s'amuser avec son corps doublement, combat d'ennemi et combat d'amant. Il voulait jouer, capricieux dieu.

HJ : désolé, j'avais pas d'inspiration.

Lynias du se l'avouer, elle n'avait même pas vu le nommé Nomen s'approcher. Une douleur sans précédent la fit plisser les jambes et tomber à genoux. Il se replaça à un mètre ou plus d'elle et la regardait, l'attendait... pire, la provoquait. Au font d'elle, elle savait qu'elle n'aurais aucune chance, mais elle ne pourait pas s'enfuir devant ce qu'il venait de faire. Elle n'était pas fière ni orgeuilleuse, mais par principes, elle tenait toujours tête et ne montrait pas ses faiblesses. Aujourd'hui, elle préfèrait se faire blesser, pire, être tué, que de lâchement se retourner. Elle réfléchit, était-ce vraiment ses priorités ? Pas le temps de réfléchir plus...
Elle se leva en grimassant et leva le menton pour prouver ne serait-ce que la dernière lueur de fièretée qui lui restait... Le regardant, elle le trouva soudain assez... laid. Loin l'idée du parfait inconnu charmant et charmeur... Elle passa à l'attaque. Il ne faut pas croire, elle avait beau être une piètre escrimeuse, elle savait se battre. Elle lança un coup de pied, sensé arriver au plein milieu de l'abdomen. Rapide et rélféchit... Il aurait eu beaucoup de mal à l'arrêter ! A moin d'être un dieu capable d'arrêter le temps ou de pouvoir se téléporter.

Et le dieu se prit en plein ventre le coup de pied, la femme avait déjà changé de regard envers lui, elle le trouvait moins beau sa se voyait à ses gestes, elle le trouvait moins dieu alors pourquo lui devoiler qu'il en était un. Il fit un pas en arrière, la tête légèrement rentrée pour que ses cheveux passent devant son visage et que la dame ne voie pas son éclatant sourire. En suite il releva la tête, laissant juste apparaître un léger sourire.

"Enfin un combat."

Ses yeux se faisaient plus brillants, son corps avait encore un peu changer devenu plus beau mais en restant bien humain, laissant apparaitre quelques cicatrices, car le dieu venait de se rendre compte qu'un combattant sans cicatrice n'est qu'un pitre. Mais des cicatrices légères et simples.

Et le dieu doucement s'approcha de la dame, puis plus vite envoya son bras vers le ventre, mais c'était une feinte, il le ramena aussitôt vers lui, en attrapant le bras de l'humaine qui lui était le plus proche. Leurs visages n'étaient plus qu'à quelques centimètres, alors il lui sourit de nouveau, la tenant avec fermeté et poigne.

"Vous n'êtes pas si mauvaise combattante."

La fierté de la fille le fesait sourire, elle était celle de son peuple, elle était celle de son dieu....

Après l'avoir frappé, elle se retourna. Elle n'avait pas peur de se faire attaquer dans le dos, ses réflexes sauraient lui éviter ça. Lorsqu'il parla, la première fois, elle repéra son sourire et comprit qu'il attendait ça depuis le début, depuis leur rencontre. Elle le regarda avec dégout. Non pas pasqu'il était devenu laid, bien au contraire, elle venait de remarcher qu'il n'était pas si moche que ça mais... elle avait pitié d'un homme qui ne cherchait qu'à se battre pour prouver sa supériorité. Avait-il des sentiments ? Aimait-il quelqu'un en dehors de lui-même ? La réponse était claire comme de l'eau de roche.
Elle remarqua alors une cicatrice. Une cicatrice qui, elle en était sûre, n'était pas là avant et il était impossible qu'il se soit blessé pendant ce combat... et se soit guerrit aussi viite. Elle fonça les sourcils. Soudain, elle vit son poind voler vers son ventre et se prépara à contrer l'attaque quand il s'arrêta et l'attapa l'avant bras. Elle se débatit mais, c'était logique, il était bien plus fort qu'elle. Il l'attiva contre lui et ils se trouvèrent collés l'un à l'autre.

" Je ne vous savais pas encore assez bête pour pouvoir l'ignorer. " Lui cracha-t-elle.

Elle le regarda avec dégoût, le fixa avec toute la rage qu'elle avait contre lui.

Ils se regadèrent dans les yeux un moment, puis il éclata de rire. Un rire froid, un rire puissant. Elle le fixa, méprisante. Puis, il relacha lentement sa prise autour de son bras et bientôt, sa main ne serait plus qu'un effleurement sur sa peau. Elle le regarda sans comprendre. Il était silencieux, la regardait fixement dans les yeux. Lynias eu soudain l'impression qu'elle pouvait lire tant de choses au fond de ses pupilles, des sentiments, des pensées, ... Mais elle ne pouvait rien déchifrer. C'était comme si il était fière et inssenssible tout en êtant tellement... humain. Elle secoua la tête...
Il se retourna, comme si il ne supportait plus ce contact visuel et marcha vers un escalier.

" Vous êtes si différents... des gens de votre clan... Différents des gens d'ici... Si différent du commun des mortels... ! "

Sa voix se perdit dans l'echo du temple. " Des mortels... mortels... mortels... " répétait-il. Il y eu un silence pendant lequel il s'assit sur les marches de pierre froide.

" ... C'est parce que vous n'êtes pas comme le commun des mortels ... "

Elle parlait d'une voix faible, comme perdue dans ses pensées. Cette phrase en relevait plus de la question qu'autre chose. Elle resta là, immobile, mais son regard n'avait laché 'Noman' d'une semelle. Sa solitude la touchait profondément. C'était le seul sentiment qu'elle avait reconnu dans sonr regard, le seul qui... qu'elle comprennait.

Les mots de la femme le blessaient, ils envahissaient son ame, lui qui avais tant voulu passer inapercu, lui qui avait voulu vivre simplement en dehors de tout le chahut des dieux, de leurs disputes vieilles de plusieurs siècles, plus vieille que le monde. Mais non même ici quelqu'un venait le pousser, l'enfoncer plus bas que taire, il fallait qu'il la demente, et peut-être comprendrait-elle. Non il ne fallait pas qu'elle comprenne, il fallait qu'elle oublie, mais avant d'oublier il lui parlerait. Et son murmure passa sur lses lèvres presque sans qu'elles bougent.

"Pourquoi ? Pourquoi serais-je différent ? Pourquoi n'aurais je pas le droit de vivre simplement ? Dis le moi toi qui me juge et me met en disgrace. La différence : pourquoi devrais-ce être un tord ? Pourquoi me mépriser pour cela ? Pourquoi me juger ? De quel droit d'ailleurs ? De quel droit tu me juge ? La différence tout le monde est différent, tout le monde est unique, chaque peuple, chaque homme, chaque femme, alors pourquoi me condamner moi qui ne suis qu'un peu plus différent que la moyenne ? Pourquoi me maudire ? Pourquoi ? Je te le demande. Aurais-tu une réponse ? Non surement que non, il n'y a jamais de réponse, un mépris plutôt. Et que c'ets tu des gens de mon clan, que sais-tu de moi pour me juger ? Le commun des mortels comme tu dis, est une moyenne qui oublie qu'un peuple n'est fort que par ses différences. C'est facile, hein ? c'est facile de juger les hommes sur leurs apparences, sur leurs différences. C'est facile de juger quand on ne connais pas, c'est facile de mépriser de hair."

La voix de boros, passa de murmure a grondement, elle exprima une rage, et ses questions sans suite était son questionement, sur les hommes qui le laissait toujours de coté et parlait de lui différament, sur les tourments d'un dieu devenu fou par une solitude. Cette solitude mille fois il avait essayer de la combler, et jamsi il n'avait réussi. Sauf une fois, mais son ami était mort par sa faute. Et la femme qui le regardait, qui le regardais avec ses yeux de braise, n'était pas son ami, elle ne le serais jamais, car si un jour elle l'était, sa vie serait en danger. Il continua sa voix comme brisé passa au vouvoiement

" Et pourquoi je ne serais pas du commun des mortels ? Pourquoi ? Parce que vous le choisissez autrement, parce que vous voulez voir autrement ? Parce que vous le decidez ? C'est si simple n'est-ce pas de juger, c'est si simple mais souvent après on s'en mord les doigts, ne mangez pas les votres, souvent les hommes jugent et après voudraient revenir en arrière. Car jugez est simple mais après bien difficile est a tache n'est-ce pas. Alors continuez de juger, maudissez moi si vous le souhaitez ...."

Et la voix peu a peu s'etait enfoncé dans le silence, le murmure se tue doucement et le dieu la tête droite regardait loin très loin la ville qui s'étendait devant lui ...

Lynias écouta son discour sans intervenir. Elle se demanda ce qui poussait l'homme à parler comme ça. L'homme... si c'en était un. Elle se posait tellement de questions et pas mal d'hypothèses délirantes s'étaient glissées dans sa tête.
Lorsqu'il se tut et détourna le regard, elle baissa les yeux. Depuis qu'il l'avait relachée, enfin depuis qu'il l'avait regardée dans les yeux, elle commencait à comprendre. Elle en était loin, et contiente, mais en elle grandissait mine de rien une certaine compassion. Elle avala sa salive avec difficultés puis, sans relever les yeux, dit :

" Je ne voulais pas vous rabaisser, vous juger et encore moins vous blesser. Mais vous l'avez avouer, vous êtes différents. Je... "

Sa voix d'éteind. Elle ne savait que dire. Elle avait essayé de mettre toute l'expression qu'elle pouvait dans ces paroles. De l'empathie, de la compassion. Elle savait que c'était sûrement inutile et elle dût s'avouer qu'il n'y avait pas vraiment de but, mais elle refusait de faire comme lui, de se cacher derrière un mur, infranchissable, d'arrogeance. Elle ne savait pas comment réagir, elle voulait se justifier. C'était vrai, elle n'avait jamais voulu dire ce qu'il avait comprit, elle releva les yeux vers l'homme.

" Je suis désolée, mais je suis sûr que vous êtes différent. Totalement. Pas seulement du commun des mortels... je... dis n'importe quoi. Excusez-moi si mes paroles parraissent confuses mais... "

Une vague de colère la traverça. Dans ses yeux elle brillait. Lynias le regardait. Elle ne voulait pas le blesser, mais elle voulait lui faire comprendre qu'elle n'était pas un pentin, pas une personne idiote. Elle ne comprenait juste pas ce qui il était... ce qu'il était... Elle resta silencieuse, cherchant, ou plutôt attendant une réponse.

Et Boros souria, un sourire ironique, un sourire méchant mais pourtant si vrai.

"Vous voyez, vous continuez, enfoncé dans votre certitude, vous ne regardez pas ou plutôt vous regardez ce que vous voulez voir. Toujours dans la simplicité et la stupidité, et votre soi-disant compassion, n'est rien qu'un vice dans votre langue, un désir d'enfoncer le couteau dans la plaie sans paraître sadique."

Le dieu se leva et se retourna envahissant le regard de la femme, cherchant le fond de ses yeux. et l'on aurait put voir des flammes, des éclairs tant ils exprimaient de rage et de haine.

"Vous êtes plus que haissable, plus que méprisable, plus que dangereuse. Vous condamnez si facilement. Je vous voie déjà reine des rumeurs, celle qui brulent les ames. Je vais vous dire quelque chose, à vous qui jugez, je vais vous dire une vérité, vous vous n'êtes pas différenetes du commun des mortels comme vous le dites, vous faites partie exactement de la branche que je deteste le plus, ceux qui regardent que par les apparences, mais continuez, continuez. Continuez a regardez ainsi, continuez a vous perdre dans vos certitudes, allez-y, d'ailleurs vous ne vous en rendez même pas compte. Nos routes ne se croiseront surement plus, en tout cas je l'espère. continuez ...... je vous en prie, cela serais si dommage que vous ouvriez les yeux...."

Ironique et mordant le dieu avait des envies de meurtre, mais il était dans son temple alors il ne voulait pas de sang ii. Le dieu de retourna brusquement et s'en alla. se confondant avec la nuit et la pluie sans attendre la femme qui laissa seule dans le temple.