Une ombre sur le tableau, une ombre ... ou trois ...
Dans le paysage brulé de la terre des tigres, une femme, très belle, très sombre. Le regard dure fixée sur l'infini chemin, ses yeux brulés par une haine sans fin. Un homme lui as parlé aujourd'hui, il a touché de sa main ce qu'il n'aurait pas du toucher, il a servit un nom qu'il aurait du taire. Il ne parlera plus, l'ombre est encore de vadrouille. A son passage un mort, un homme de plus qui a oublier un petit quelque chose, il ne l'oubliera plus, les morts n'oublient rien.
Alors la femme marche, elle fuit les hommes qui la poursuivent, elle les sème a chaque pas, tueuse, folle et terrorisé petite tueuse, méprisante et terrible. Elle regarde le chemin du haut de son magnifique destrier et elle avance, magestueuse. Le cheval est fière, il a les yeux qui lancent des éclairs et pire encore. Il sent au plus profond de lui que son humaine ne va pas bien, à l'intérieur des larmes par milier qui noient son coeur de sang. Alors fier, il roule des muscles, lui arrachant un pale sourire. Et doucement sans aucune brutalité, avec la facilité d'un bonjour il part au galop. Mirahil est ivre de joie, ivre de ce galop brulant et régénérateur et de sa folie ... et de sa peur très profonde qu'elle n'arrive pas a garder au plus profond d'elle et qui s'echappe tuant sans aucune pitié ... avec plaisir même.
Le loup court, monstrueux par sa grandeur et par ce regard. ce regard de cristal trop prenant, ce regard d'humain. Le loup coure mais l'on pourrait croire qu'il vole, les lèvres ensanglantés et le ventre plein, chaqu'une de ses enjambées est un envol, sa fourure danse près de son amie, de ses amis. Puis doucement il freine et le cheval règle son allure sur le train du prédateur. Bientôt de nouveau la meute marche au pas, tranquilement, l'humaine est plus sereine, son regard est mois sombre et le cheval arrète un peu son cinéma.
Mais les trois ombres sur le tableau ont les pensées bien trop loin pour regarder devant eux, ils marchent, ils marchent les yeux perdus dans des souvenirs des pensées. Puis soudain ensemble ils se reveillent, il y a un homme devant eux, un homme qui dort mais qui bientôt ne dormera plus, ils s'arrètent eberlué par leur non conscience.
(Bonjour empereur de la foudre ^^)